VZW Unie Vlaamse Bosbouw - Le coeur économique pour les forêts flamandes

Bienvenu sur le site de l’asbl Unie Vlaamse Bosbouw (UVB).

Toute personne à qui la fonction économique des forêts flamandes tient à coeur peut devenir membre effectif ou membre de soutien.

Les associations pour la nature abattent en masse les arbres sans en replanter. Vous trouvez cela logique ? Les arbres soutirent beaucoup de CO2 à l’air. Peut-on alors parler de bonne gestion ? Des milliers de peupliers ont déjà été abattus sans jamais être replantés. Dans la lutte contre l’échauffement du climat il devrait pourtant s’agir là d’une nécessité !

 

 


Le dictionnaire dit: « Bois : un morceau de terre couvert d’arbres. »
C’est précisément de cela qu’il s’agit. Le monde de l’arboriculture en Flandre est depuis un certain temps en proie à un sentiment de malaise. Un sentiment d’inquiétude face à la manière dont les forêts flamandes sont traitées en parents pauvres.

Jour après jour nous sommes témoins de déboisements, de coupes rases et nous sommes confrontés à des méthodes d’arboriculture non réalistes. Ce sont ces situations déplorables qui ont incité des gens d’origines diverses – arboriculteurs, gardes forestiers, exploitants, propriétaires forestiers, personnes traitant le bois, etc. – à se concerter.

A l’occasion d’une telle concertation informelle il a été décidé de fonder une fédération flamande. Une fédération chargée de défendre l’importance économique de nos belles forêts flamandes et de les préserver au bénéfice des générations à venir. Vous n’aurez aucun mal à comprendre que la promotion des zones boisées flamandes profitera à l’arboriculteur d’aujourd’hui.

L’asbl Unie Vlaamse Bosbouw fut fondée.

Il faut savoir qu’il existe une fédération nationale depuis 1896 déjà, à savoir la Fedemar. Cette organisation, qui compte quelque 50 membres (avec e.a. 5 membres flamands dont 2 à la retraite), ne s’est jamais montrée utile pour l’exploitation forestière flamande, bien qu’elle ait toujours été considérée comme interlocutrice par l’ANB (Agentschap voor Natuur en Bos – L’Agence pour la Nature et les Bois).

Il était donc grand temps de se mettre à l’ouvrage, ce qui fut fait. Les membres se sont bousculés. Nous comptons à présent quelque 110 entreprises et sympathisants flamands ayant adhéré à l’UVB. Et ce sans aucune campagne promotionnelle ni attention de la part des médias.

Que défendons-nous ?
-Nous encourageons la culture de bois de qualité de manière durable et réfléchie, dans le respect de l’environnement et du bien-être de l’homme et de la nature.
-Défendre et promouvoir la fonction économique de nos forêts flamandes. Les critères tels que la gestion durable des forêts et Natura 2000 représentent dans ce contexte de bons instruments de travail.
-Encourager la plantation de variétés de bois à croissance rapide, tels le peuplier et le bois blanc, afin de garantir l’approvisionnement en matières premières à l’industrie du traitement du bois (4.000 emplois), maintenant mais aussi dans le futur.
-Poursuivre le meilleur rapport financier pour les propriétaires, dans le respect de l’homme et de la nature.
-Collaborer avec et soutenir les instituts de recherche qui encouragent la production du bois et la qualité du bois des forêts flamandes.
-Développer et propager une vision fondée à long terme pour la production durable de la matière première qu’est le bois.
-Contribuer à la création d’un soutien social de sorte que la production, l’exploitation et le traitement du bois relèvent de nouveau du domaine public.
-Rechercher un équilibre entre les intérêts sociaux, économiques et écologiques dans les bois flamands, dans le respect de la propriété privée.
-Poursuivre la viabilité économique de la propriété forestière et l’utilisation efficace des produits forestiers.
-Promouvoir des méthodes d’exploitation forestière réalistes et praticables, de préférence avec des entreprises familiales.
-Poursuivre de bonnes méthodes de travail dans le domaine de la santé, de l’environnement, de la sécurité, de l’entretien et des conditions de travail.
-Via la participation et la représentation dans toutes sortes de commissions et d’organes de concertation et de décision, offrir à la politique forestière flamande un avenir sain.

Quels sont les points chauds?
-L’arrogance incroyable avec laquelle la Division Nature et les associations pour la nature font coupe rase de nos belles forêts flamandes. Tous les moyens sont bons : le décret forestier est adapté, les directives pour l’habitat et la nature sont interprétées de manière subjective et réinterprétées à leur sauce et un parfait lobbysme et la création d’un soutien social faux leur assure un flux financier sans précédent.
Le bois n’existe plus. Seules subsistent l’agriculture et la nature (?). Le propriétaire privé est tourné en ridicule. Via le règlement sur les réserves naturelles il est possible de déboiser impunément sans devoir payer quelque compensation que ce soit, ni compenser ailleurs. Celui qui se rebiffe est appelé à en rendre ses comptes. Les visions et les cartes des régions sont élaborées sans tenir compte avec l’homme et son entourage, voir par exemple le Hotond à Renaix.

- Quelques exemples:
La coupe rase de superficies énormes à l’intérieur des forêts, entourées d’une modeste rangée d’arbres, est considérée comme un bois.

Qui voulait 10.000 ha de forêts en plus ?
15.000.000 euros de l’Europe pour le développement de bruyères dans les forêts flamandes. Voilà qui représente 1.400 ha déboisés sans compensation.
Les associations pour la nature perçoivent pour ceci 500 euros/ha par an pour la gestion (?).
Aucune étude scientifique n’étaie la vision de l’ANB quant à ce développement des bruyères. Priorité à l’acquisition !
La boîte à malices transforme la forêt en réserve et ainsi même le dernier arbre est condamné ... inondez les bois et les arbres périssent ... placez-y des vaches et des cheveux et ils mangent tout ... lancez les bulldozers et les grues afin qu’ils abattent tout pour ouvrir la voie à la forêt primaire ... le peuplier, le chêne américain et le sapin de Douglas sont ainsi voués à devenir des espèces rares.

Ceci ne se passe qu’en Flandre, le caractère illégal de la chose ayant été confirmé en réponse à une question parlementaire.

C’est au tour du hêtre maintenant ... pourquoi ne pas abattre la forêt de Soignies alors ?

Lorsque nos voisins évoquent la politique forestière, ils sont unanimes : ils sont fous ces Flamands.

- Les associations pour la nature sont les plus grands déboiseurs de la Flandre.
Leurs desideratas atteignent 26.000 ha ... avec une option pour 45.000 ha.

Les conséquences
Par cette politique destructive de la part d’un nombre de potentats et sachant que le bois, une matière première renouvelable, est et sera indispensable (industrie du traitement, industrie de la biomasse et de la bioénergie), nos forêts n’assureront qu’un approvisionnement minimal.
Des coupes rases injustifiables et sans contrôle loin de chez nous s’avéreront nécessaires pour assurer la quantité nécessaire de bois.
L’agriculture refuse de mettre de la terre à disposition pour les compensations forestières, avec toutes les conséquences qui en découlent.
Sans parler de l’absorption du CO2 et de la production d’oxygène des milliers d’arbres (peupliers) disparus !